04 mai 2014

Pétition pour une nouvelle patinoire

Chers amis du GSHC,

En tant que fidèles supporters ou partenaires du club, vous connaissez tous le charme des Vernets, et son caractère hélas désuet. Notre patinoire sexagénaire ne correspond plus aux normes actuelles, et il est urgent de bénéficier d’une nouvelle enceinte à Genève.

Le projet du Trèfle-Blanc (ou autre variante) n’avançant pas ou plus, le club a décidé de réagir et demandé une audience auprès des autorités cantonales pour relancer très rapidement la réalisation d’une nouvelle patinoire.

Afin de sensibiliser encore davantage les pouvoirs politiques à l’urgence de la situation, nous lançons une pétition. Celle-ci, que vous trouverez en annexe, sera distribuée dans le cadre du match de demain et pourra par ailleurs être téléchargée sur notre site, notre page Facebook et notre compte Twitter. Chacun(e) peut signer la pétition, indépendamment de son âge, nationalité ou lieu de résidence.

Nous comptons sur votre soutien pour récolter un maximum de signatures. Aujourd’hui, le GSHC a besoin de vous, et nous vous remercions d’être aussi efficaces à cet effet que vous êtes enthousiastes aux Vernets dans vos encouragements à nos joueurs.

Avec nos meilleures salutations.

Christophe Stucki
CEO

Pourquoi signer la pétition?

La construction d’une nouvelle patinoire est-elle indispensable ?
Un catalogue détaillé des exigences en matière d’aménagements des patinoires a été édicté en 2013 par la Ligue nationale. Celui-ci liste plus de 20 points (accueil des spectateurs, sanitaires, dimensions des vestiaires, besoins de la production TV, sécurité, …) auxquels les clubs et leurs arènes doivent répondre. En l’état actuel, les Vernets ne satisfont pas à la quasi-totalité des exigences. Et les transformations pour mettre la vénérable patinoire en conformité supposeraient des investissements de plusieurs dizaines de millions de francs.

L’absence d’une nouvelle patinoire menace-t-elle la pérennité de Genève-Servette ?
Les budgets des clubs de NLA ont évolué de manière exponentielle en passant de 130 millions à 250 millions (cumul des douze clubs de NLA) au cours des cinq dernières saisons. N’en déplaise à certains, cette tendance est inexorable, et seuls les clubs capables de suivre ce mouvement seront en mesure de se maintenir en NLA. Rappel: à l’heure actuelle, le budget sportif du GSHC (10,5 millions de francs) se situe parmi les quatre plus petits de la NLA.

Après la rénovation en plusieurs étapes de la patinoire des Vernets, Genève-Servette dispose pourtant d’installations plus modernes et plus confortables que la Valascia à Ambrì-Piotta, le Stade de Glace à Bienne ou la BCF-Arena à Fribourg ?
Certes. Mais à l’horizon 2018 (Bienne en 2015, Ambrì-Piotta, Fribourg, Lausanne et Zurich trois ans plus tard), tous les clubs de LNA évolueront dans une nouvelle enceinte facilement adaptable aux exigences de la Ligue. Du coup, Genève-Servette jouerait dans la plus vétuste infrastructure, et la seule non conforme selon les critères de la Ligue nationale.

Pourquoi la nouvelle patinoire ne peut-elle pas être construite sur le site des Vernets ?
Le choix initial du club était de rester aux Vernets ou à proximité immédiate, soit sur le site de la Voirie, soit sur celui de la Caserne. Or, les plans relatifs au réaménagement du quartier Praille-Acacias-Vernets (ou PAV) ne permettaient pas de construire la nouvelle arène sur un de ces deux sites alternatifs. Inversement, détruire puis reconstruire la patinoire sur son emplacement actuel était tout simplement impossible en raison du quasi-classement historique des Vernets et du manque d’espace à disposition sur le site du Centre sportif (cf. le parking).

Pourquoi le choix du Trèfle-Blanc ?
Le choix s’est opéré en concertation avec les différents départements de la Ville de Genève et du Canton après évaluation des avantages et inconvénients des différents sites qui pourraient accueillir la nouvelle patinoire. Les avantages du Trèfle-Blanc sont le futur quartier de la Chapelle en cours de développement, générant des besoins en commerces et infrastructures de proximité, un accès simplifié depuis une bretelle autoroutière déjà existante, un projet de Park & Ride sur le site, la mobilité douce mise en avant avec la future gare du CEVA de Carouge-Bachet et l’arrêt de tram déjà existant du Trèfle-Blanc. Les inconvénients, eux, se résument à une zone de villas avec des particuliers à éventuellement exproprier, une affectation de la zone à modifier et une voie de tram passant au milieu du site.

Les lignes ont bougé depuis le choix du futur site de la nouvelle patinoire. La Ville et le Canton ont-ils consenti des efforts pour aider Genève-Servette ?
Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut remonter à 2010. L’état des finances du GSHC était critique, du fait d’une infrastructure (Les Vernets) inadaptée, d’investissements conséquents du club, consentis pour améliorer la patinoire, et d’une avance de fonds conséquente pour lancer le projet d’une Académie de formation qui faisait défaut à Genève. Après différentes tractations, un accord a été signé entre le GSHC, la Ville de Genève et le Canton portant sur trois éléments:
1. Une aide importante, au travers de subventions, aux projets Genève Futur Hockey et sport-études.
2. Des aménagements, dont certains provisoires (tribune et salons VIP), dans la patinoire des Vernets afin de permettre au GSHC de compenser partiellement le déficit d’infrastructure.
3. Initier des démarches afin de garantir au GSHC une nouvelle patinoire à l’horizon 2015, ceci dans le but de pérenniser le hockey sur glace et la première équipe du GSHC sur le long terme.
Force est de constater aujourd'hui que si les points 1 et 2 ont bien été traités, le point clé de la nouvelle patinoire reste en suspens.

Aujourd’hui, on a le sentiment que le dossier de la patinoire du Trèfle-Blanc n’est plus la priorité des autorités politiques. Vrai ou faux ?
Depuis 2010, toute une série d’études et de travaux ont conduit au choix du site de Trèfle-Blanc et à la présentation, sur demande de la Ville de Genève et du Canton, d’une étude de faisabilité portant sur les aspects techniques (architecture, aménagement du territoire, etc.) et d’un business plan (montage financier), afin de réaliser cette enceinte. Le Club a financé de sa poche les trois quarts de cette étude. Depuis le 5 février 2013, date de la présentation par le club des résultats de ces études aux autorités, la situation est figée. Et ce malgré notamment un courrier sec de la Ligue nationale à Sami Kanaan, en charge du dicastère des sports à la Ville. Quant au Conseil d’État, autant précédent qu’actuel, il n’a pas tenu ses engagements et engendré un retard de plus de deux ans, minimum, sur le projet.

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