19 décembre 2013

F. Iglesias – « J’en avais les frissons sur le banc »

Après le match contre les ZSC Lions (3 décembre), l’équipe du gshc.ch est allée à la rencontre du défenseur genevois Frédéric Iglesias. Il est un pur produit du mouvement junior et il a retrouvé le GSHC lors des derniers Playoffs. Vu qu’il a convaincu tout le monde, il a reçu un contrat. Venez donc découvrir Frédéric afin d’apprendre à mieux le connaître.

gshc.ch : « Bonsoir Frédéric, tout d’abord comment vas-tu ? »
Frédéric Iglesias : « Mise à part ma blessure à l’épaule, ça va. Normalement, je devrais en avoir encore pour deux semaines. »

gshc.ch : « Malgré que tu sois un ancien junior du Club, le public genevois ne te connait pas. Peux-tu nous dire qui est Frédéric Iglesias ? »
Frédéric Iglesias : « Je suis un ancien joueur du mouvement juniors du GSHC et j’ai dû partir faire mes classes en ligue professionnel ailleurs qu’à Genève. En dehors, je dirais que je suis un gars plutôt sympa, je suis assez simple et je ne me prends pas la tête. Si vous souhaitez plus de détails, je peux vous dire que mon plat préféré ce sont les spaghettis avec la sauce pesto verde de la Coop. Au final, je suis quelqu’un de plutôt normal. »

gshc.ch : « En tant qu’ancien junior du GSHC, pensais-tu revenir un jour jouer à Genève ? »
Frédéric Iglesias : « Je dirais qu’entre penser et souhaiter, je ne sais pas trop car cela fait quand même une petite différence. Je pense que je souhaitais plus avoir la possibilité de jouer ici que de penser pouvoir revenir. En gros, je voulais vraiment revenir jouer ici sans vraiment savoir s’il y avait une chance ou pas. En principe, une fois que l’on est parti, on ne sait pas si l’on va revenir mais je le désirais. »

gshc.ch : « Par le passé, tu étais attaquant. Comment en es-tu venu à être défenseur°? »
Frédéric Iglesias : « C’était pendant ma dernière année de junior, mais je ne me rappelle plus vraiment pourquoi. Il me semble que nous avions des problèmes en défense. Ensuite, il se trouvait que je jouais plutôt bien en défense. Du coup, l’entraineur m’a mis à ce poste pour essayer et j’ai fini la saison ainsi. Puis, j’ai été engagé à Bâle en tant que défenseur. Après, j’ai continué à ce poste. Finalement, je suis plutôt content d’avoir changé car que je ne sais pas si je serais ici, si j’avais continué à jouer en attaque. »

gshc.ch : « Quelles sont tes qualités sur et hors de la glace ? »
Frédéric Iglesias : « C’est difficile à dire. Je pense que je suis plutôt un joueur qui va travailler fort en me donnant les moyens d’y arriver autant sur la glace qu’en dehors. En effet, après les entraînements, je vais encore m’entraîner, je vais faire du physique pour essayer de progresser à chaque fois. En dehors de la glace, je dirais que je peux être assez persuasif mais je ne sais pas si c’est une qualité. »

gshc.ch : « Et tes défauts ? »
Frédéric Iglesias : « J’étais sûr que c’était la prochaine question (rires) ! A mon avis, cela peut être une qualité mais également un défaut : je suis assez gentil avec tout le monde mais parfois, les gens en profitent. Du coup, je dirais que c’est plutôt un défaut. Sur la glace, je pense que je ne joue pas assez physique. »

gshc.ch : « Revenons en quelques mots sur le derby du 22 novembre contre Fribourg Gottéron. Que s’était-il passé pendant la pause entre le deuxième et le troisième tiers pour que vous effectuiez cette remontée fantastique ? »
Frédéric Iglesias : « En fait, je pense que c’était l’un des premiers matchs où nous avons joué en équipe et où nous avons fait un mouvement tous ensemble. Nous nous sommes dit que ce match-là, nous n’allions pas le perdre; que nous allions rester soudés en continuant à jouer comme nous savons le faire et sans changer le plan du match. Ce soir-là, personne n’a cherché à sauver le match à lui tout seul car nous avons travaillé tous ensemble et c’est ainsi que nous sommes allés chercher la victoire. Voilà en gros ce qui s’est passé. C’était assez fou, d’ailleurs, car nous nous sommes encouragés sur le banc que l’action était bonne ou mauvaise. Personnellement, en tant que Genevois lorsque je voyais le public qui nous suivait, j’en avais les frissons sur le banc, c’était assez intense ! »

gshc.ch : « En tant que Genevois, es-tu impatient de participer au Winter Classic ? »
Frédéric Iglesias : « Oui, ça c’est sûr ! C’est un évènement exceptionnel car ce ne sera que la deuxième édition en Suisse, dont la première à Genève. Imaginez si nous arrivions à remplir le stade, cela serait assez extraordinaire. De plus, ce sera contre Lausanne, tout d’abord un derby pour le Club et d’autant plus pour moi puisque je suis Genevois. Cela va être incroyable ! »

gshc.ch : « Dans un peu moins d’un mois, tu vas participer à la Coupe Spengler. Que représente pour toi ce tournoi et es-tu impatient d’y participer ? »
Frédéric Iglesias : « A l’âge de 10-12 ans, j’ai assisté à ce tournoi en tant que spectateur mais je ne me rappelle plus vraiment. A cette époque déjà, je crois que c’était l’un des plus grands tournois du monde vu qu’il est même regardé aux Etats-Unis et cela montre quand même l’impact qu’il a. Je me souviens que lorsque je le regardais, je me disais qu’il serait incroyable de pouvoir le faire une fois dans ta vie. Alors là, c’est complètement fou et magique de revenir à Davos pour jouer la Coupe Spengler, qui plus est avec le Genève-Servette HC ! »

gshc.ch : « Tu as participé au calendrier. Comment s’est passée la séance photo ? »
Frédéric Iglesias : « Plutôt bien même si au début, j’appréhendais un peu les poses et comment cela allait se passer mais au final, ça va. Toutes les personnes et, je pense notamment à Anouk Molinari qui s’est occupée de toute la phase technique du calendrier, étaient hyper bien organisées. Elle nous a mis en confiance et elle nous a dit que, de toute manière, nous pouvions changer une photo si nous ne l’aimions pas vu que nous avions le dernier mot. Du coup, cela s’est plutôt bien passé. Il y avait des joueurs qui l’avaient déjà fait et ils savaient à quoi s’attendre. Au bout du compte, ce n’était pas si terrible que ça. »

gshc.ch : « Comment trouves-tu l’ambiance et les fans du GSHC ? »
Frédéric Iglesias : « Cela dépend, après une victoire ou une défaite ? Je pense que c’est comme cela partout. Nous avons l’un des meilleur kop de supporters et c’est sûr que c’est toujours plus facile lorsque nous gagnons. Nous l’avons, notamment, vu contre Fribourg Gottéron car même quand nous perdions 3 à 0 au début du troisième tiers, nous les sentions derrière nous. En effet, cela nous a poussé et nous a beaucoup aidé. En ce qui me concerne, je ne sais pas si c’est parce que je suis genevois mais c’est d’autant plus fort. C’est quelque chose d’assez fou et puis lorsque toute la patinoire tremble comme cela, c’est bien. »

gshc.ch : « As-tu un mot pour le public ? »
Frédéric Iglesias : « Je sais que le début de saison n’a pas été fameux et surtout que nous n’avons pas joué au niveau de vos attentes. Toutefois, soyez patients car nous allons bientôt arriver à notre niveau de jeu. Nous avons une équipe relativement jeune par rapport à la saison passée et nous avons beaucoup de nouveaux joueurs. Cette saison, nous allons aller très loin alors soyez patients et restez derrière nous quoi qu’il arrive ! »

Alexandre Picard, qui est le témoin privilégié dans le vestiaire des Aigles pour la newsletter, a une question à te poser : « Pourquoi conduis-tu une auto pour femme ? »
Frédéric Iglesias : « Je pense qu’il a posé cette question parce qu’il est jaloux. C’est plus de la jalousie alors il essaye de me piéger avec une question comme ça. »

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