12 août 2019

Eric Fehr : « Je me réjouis de découvrir cette ambiance survoltée »

La dernière recrue du Genève-Servette Hockey Club risque bien de faire des étincelles. Eric Fehr, 33 ans, rejoint la cité de Calvin pour une première expérience en Suisse après avoir disputé plus de 700 matchs en NHL. Là où il a notamment remporté en 2016 la Coupe Stanley avec les Pittsburgh Penguins.

Eric, bienvenue à Genève ! Est-ce que tu étais déjà venu en Suisse par le passé ?
Merci. Et non, c’est la toute première fois que je pose le pied en Suisse, et donc à Genève. Mais pour avoir déjà eu l’occasion de faire le tour de la ville, je me réjouis que mon épouse et nos trois enfants me rejoignent, ils vont adorer.

Mais tu avais déjà entendu parler de notre championnat.
Oui, beaucoup. Je n’ai eu que de bons échos de cette ligue et je voulais, avant la fin de ma carrière, venir jouer ici, visiter le pays avec ma famille pour découvrir de nouvelles cultures.

Tu as en revanche eu une expérience en Europe lors de la saison 2012-2013 où tu as joué quelques matchs en Finlande.
Oui c’était très intéressant de découvrir un championnat européen. Et c’est l’une des choses qui m’excite le plus en venant à Genève, cette ambiance incroyable avec des fans qui mettent réellement le feu pendant les matchs. J’ai déjà repéré où sont situés les nôtres et je suis impatient de découvrir cette ambiance survoltée !

Tu ne connaissais aucun membre de l’équipe avant de venir. Comment se passe ton intégration ?
Tout se passe à merveille jusque-là. Les gars sont vraiment sympas et ont été très accueillants. On a fait de très bons entraînements et comme je l’ai dit avant, j’ai pu découvrir un peu cette ville qui me plaît déjà beaucoup.

Quel type de joueur va-t-on découvrir sur la glace ?
Je suis du genre à utiliser mon corps pour protéger le puck et j’aime marquer évidemment ! En NHL, j’avais un rôle plutôt défensif, j’étais régulièrement aligné en infériorité numérique, pour les engagements et pour les mises en échec.

Tu t’attends à avoir un rôle plus offensif dans notre championnat ?
Oui et je m’en réjouis.

Tu es présenté comme un joueur de centre et à l’aile droite. Où est-ce que tu te sens le plus à l’aise ?
J’ai aujourd’hui une petite préférence pour la position de centre. J’ai commencé en NHL à l’aile droite, mais cela fait environ six ans je crois que j’ai commencé à être aligné au centre.

Tu as sûrement remarqué que le vestiaire est passablement jeune cette année à Genève. Est-ce que c’est quelque chose qui te motive davantage ?
Je me considère toujours comme étant jeune alors évidemment je suis ravi de pouvoir évoluer au sein d’un vestiaire plutôt jeune. Avec mon expérience, j’aime l’idée de pouvoir transmettre tout ce que je peux pour aider ces jeunes à progresser dans leur carrière. C’est génial de voir l’énergie qu’ils mettent dans leur jeu.

Tu as toujours porté le numéro 16. D’où vient-il ?
En fait, je portais le numéro 3 quand j’ai commencé le hockey. Quand j’avais 15 ans, mon entraîneur m’a dit que c’était un numéro de défenseur et qu’il fallait que j’en trouve un autre. Le 16 était disponible et je ne l’ai plus quitté.

Si on revient un peu sur ta carrière, le plus grand moment reste cette Coupe Stanley remportée avec les Pittsburgh Penguins en 2016. Quel souvenir en gardes-tu ?
C’était incroyable. Pendant des années, j’ai connu l’élimination dans le premier ou le deuxième tour de Playoffs. Et une fois qu’on a passé ce stade de la compétition avec Pittsburgh et que nous avons remporté ce trophée, c’était une sensation indescriptible. Cela a pris du temps pour le remporter ce qui a rendu ce moment encore plus particulier.

Il y a cette photo de toi assez incroyable soulevant la Coupe dans la Maison Blanche. Est-ce que tu l’as encadrée et posée sur ta cheminée ?
Pas encore ! Je me souviens très bien de ce moment parce que la Coupe était à côté de moi et le Président (Barack Obama, ndlr) nous parlait alors que nous devions sortir. Je voulais rapidement la soulever pour prendre cette photo mais le staff voulait vraiment nous faire sortir de cette pièce. Cela s’est joué à quelques secondes pour qu’on puisse faire cette photo avant de se faire mettre dehors ! (rires)

Tu as également reçu les clés de la ville de Winkler, où tu es né. Tu y retournes souvent ?
J’y vais souvent en été.  C’est la ville où j’ai grandi et j’ai toujours reçu énormément de soutien des personnes là-bas. J’y ai d’ailleurs créé une fondation avec l’un de mes amis pour redonner à la communauté tout ce qu’elle nous a apporté.

Cette fondation justement, tu l’as créée avec Justin Falk (défenseur aux Belleville Senators en AHL, ndlr). Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?
Justin est un très bon ami, il a également longtemps joué en NHL. Nous avons lancé cette fondation pour aider les organismes de bienfaisance locaux. On en choisit des différentes chaque année et organisons des événements pour leur permettre de gagner en visibilité et de lever des fonds. Nous organisons chaque été un tournoi de golf et nous allons bientôt mettre sur pied de nouveaux événements comme des écoles de hockey.

Il y a aussi cette photo de toi avec les Harlem Globetrotters. Tu es un fan de basket ?
En fait, je ne regarde pas beaucoup le basket. J’ai été approché par les Harlem Globetrotters parce que j’ai écrit un livre pour enfants, The Bulliest Dozer, pour lutter contre le harcèlement scolaire. Les Harlem ont fait une campagne contre le harcèlement et m’ont contacté pour parler de mon livre.

En remontant ton fil Twitter, on apprend que tu avais une émission de radio en 2009. De quoi s’agissait-il ?
Oh oui ça ne date pas d’hier. J’avais cette émission de radio à Winkler et je revenais chaque semaine pour tenir les gens au courant de ce qu’il se passait dans le championnat de NHL.

 

 

Tac'O'tac

Thé ou café ?
Café. Beaucoup de café.

Bière ou vin ?
Vin.

Raclette ou fondue ?
Qu’est-ce que la raclette ? (après explication) Waouh, j’aime beaucoup le principe, j’en veux une !

Facebook, Instagram ou Twitter ?
Twitter

Parfum de glace préféré ?
Chocolat

Plage ou montage ?
Plage. D’ailleurs je suis allé me baigner dans le lac, c’est vraiment un coin fantastique.

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