08 octobre 2015

Le Genève-Servette Hockey Club et les HUG se mobilisent pour le don d’organes

Genève a besoin de donneurs d’organes. L’objectif est en effet de réduire le nombre de personnes qui meurent faute de greffon. Conscients de cet enjeu, le Genève-Servette Hockey Club (GSHC) et les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) s’associent pour promouvoir la carte de donneur que chacun peut remplir et porter sur soi grâce à une action novatrice.

Le GSHC a envoyé une brochure consacrée au don d’organes comportant une carte de donneur aux couleurs du club à ses quelque 5'000 abonnés, une première en Suisse de la part d’une entité sportive. Par ailleurs, le match GSHC-Langnau du 15 octobre 2015 sera consacré à la cause avec des stands d’information, des clips et des messages publics.

Les HUG ont réalisé 90 greffes d’organes en 2014, avec l’un des meilleurs taux de survie des greffons en Europe. Un succès qui est également étroitement lié au travail, en amont, des soins intensifs et de ses spécialités telles que la neuro-réanimation. Les HUG sensibilisent la population au don d’organes par diverses actions dont le Maradon (6 juin 2015) auquel le GSHC s’était également associé. Les HUG sont également partie prenante dans l’application pour smartphones Echo112 de Swisstranplant.

Pour Chris McSorley, entraîneur du GSHC, « le manque de donneurs d’organes est le résultat d’une prise de conscience insuffisante du public. C’est pour cela que nous avons décidé de nous engager dans cette cause. Nous voulons d’ailleurs aller encore plus loin en mettant au défi les autres clubs de Suisse en les encourageant à suivre notre exemple. » 

Pourquoi parler du don d’organes ?
La probabilité d’avoir besoin d’un organe est quinze fois plus élevée que celle de devenir donneur. La Suisse est dans le dernier tiers du classement européen en termes de taux de dons. L’Espagne, la France et l’Italie enregistrent plus de deux fois plus de dons que la Suisse. En 2014, 1’370 personnes figuraient sur une liste d’attente pour une transplantation en Suisse et jusqu’à deux personnes par semaine sont décédées faute d’avoir reçu un organe à temps.

Le GSHC en faveur du don d'organes

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