Après un week-end de folie, les Aigles doivent déjà penser à la suite de leurs échéances : un dernier derby contre Fribourg pour entamer la dernière semaine de la saison régulière. Mais avant de se focaliser sur cette rencontre, l’équipe du gshc.ch a décidé d’analyser les deux dernières parties avec Chris McSorley.
gshc.ch : « Bonjour Chris. A Davos, durant les dix premières minutes, Genève-Servette n’était pas dans le match. Était-ce dû à un manque de compétition ? »
Chris McSorley : « Pendant deux semaines, nous n’avons pas eu de matchs. Davos a eu la chance de jouer une rencontre très disputée et de haut niveau la veille à Zurich. Notre équipe savait que Davos allait commencer la partie sur un gros rythme. Il nous a fallu au moins une période pour nous mettre dans le bain et retrouver la forme d’avant la pause. »
gshc.ch : « Le deuxième point clé de la rencontre a été le but de Daigle à dix secondes de la fin de la deuxième période. A ce moment, le match a clairement basculé en faveur de Davos… »
Chris McSorley : « Ce but nous a achevé. Mais nous aurions peut-être pu l’éviter. Toutefois, il faut donner du crédit à Daigle, car c’est un excellent joueur et un véritable sniper. Nous aimerions revenir en arrière pour éviter ce but, mais c’est le hockey et nous ne pouvons pas réécrire l’histoire. »
gshc.ch : « Contre Berne, vous avez pris un pari fou en retirant Benjamin Conz pour les dernières secondes de la prolongation. Ça a fonctionné, mais, si ce n’avait pas été le cas, ça aurait pu être terrible pour Genève-Servette… »
Chris McSorley : « Bien sûr. Dans ce genre de situation, je sais que je ne serai pas un entraîneur timide, car l’être derrière le banc peut faire souffrir l’équipe. Je suis quelqu’un qui a tendance à monter au front, à prendre des risques. Au moins, personne ne pourra dire que je n’ai pas tout tenté pour remporter la victoire. Hier soir, faire ce pari fou et réussir me permet de me réveiller au firmament. Mais, si ça n’avait pas marché, certains n’auraient de critiquer ma décision. »
gshc.ch : « Le prochain match sera le dernier derby contre Fribourg. Les Dragons ont absolument besoin de points pour assurer leur place en Playoffs et Genève-Servette pour atteindre la quatrième place. Quelle sera la clé d’une telle rencontre ? »
Chris McSorley : « Contre Fribourg, il faut être sûr de les prendre « au corps » et de ne pas les laisser s’appuyer sur les émotions du match. Je suis sûr que la rencontre sera pleine d’émotions demain soir et que les supporters des deux camps auront droit à un très beau match. »
16 février 2009