La défaite de notre première équipe mardi soir aux Vernets face à Ambrì Piotta a amené bon nombre de nos supporters à soulever des questions dont certaines ont d'ailleurs été relayées comme il se doit par les médias. Par ces lignes, le but est d'essayer de répondre à ces interrogations et de rassurer notre fidèle public.
Il est évident que le début de saison de notre première équipe n'a pas été à la hauteur de nos ambitions. Nous avons certes payé un lourd tribut à la malchance avec nos nombreux blessés et n'avons pas été très heureux en matière de rebonds et de tirs sur les poteaux. Mais nous ne cherchons pas d'excuses, et tant notre frustration que notre déception sont vives. Nous ne pouvons nous satisfaire de la performance d'ensemble de notre équipe et de notre classement actuel, après le premier tiers de la saison régulière.
Il est prématuré de nous condamner aux Playouts
Le sport est fait de hauts et de bas, et ce sont souvent les pires défaites qui permettent d'apprendre. Rappelez-vous la saison dernière. Nous avons vécu une situation semblable puisque, après 13 journées de championnat, le GSHC était également avant-dernier du classement. Or, au terme de la saison régulière, notre formation s'est classée 5e.
On ne peut pas affirmer ici que pareil scénario va se reproduire. Mais la saison est encore longue, il reste 32 matchs à disputer, avec 96 points en jeu, et l'écart (11 points) qui nous sépare de la 8e place peut tout à fait être comblé. Nous essayons d'obtenir quelques renforts, et nous allons continuer de travailler avec acharnement pour forcer le destin, faire tourner la roue et ainsi remonter au classement.
Les «casquettes» de Chris McSorley
Depuis dix ans à Genève, Chris McSorley, sacré meilleur entraîneur de la ligue en 2010, a largement prouvé ses compétences. Ce n'est pas un hasard s'il est parvenu, en dépit d'un des plus petits budgets de la ligue, incomparable à celui des ténors du championnat, à mener régulièrement l'équipe en Playoffs et, ces quatre dernières saisons, deux fois en finale. Le temps et l'énergie qu'il consacre à la gestion de l'équipe sont très conséquents et ont encore augmenté cette saison, car les circonstances l'exigent. Son rôle de copropriétaire du club est un atout pour le GSHC, car il est encore davantage motivé à trouver les solutions adéquates. Chris McSorley est un leader qui se remet constamment en question dans sa recherche de l'excellence, et à notre sens, il est le meilleur garant, en tant que coach et directeur sportif, d'un avenir prometteur pour le GSHC.
Les encouragements des supporters
Nous sommes fiers de nos excellentes relations avec nos supporters, nos partenaires et la communauté qui nous entoure. Nous comprenons les frustrations et déceptions actuelles qui se sont parfois manifestées lors des matchs par des sifflets. Nous l'acceptons comme faisant partie du sport et contribuant aux émotions fortes qui font partie de l'expérience hockey. Nos supporters ont largement prouvé – souvenez-vous de notre dernier match de Playoffs contre Zoug la saison dernière – que même lorsque les situations semblent désespérées, ils ne baissent jamais les bras jusqu'à la sirène finale, à l'image des joueurs et des coachs, et savent au contraire hausser leurs encouragements pour aider l'équipe.
Au terme du match de mardi, notre joueur Paul Savary a dit aux médias que «c'est dans les pires moments que nous avons le plus besoin de soutien». Nous sommes persuadés que si chaque joueur continue de faire tous les efforts pour être digne du maillot qu'il porte, nos supporters conserveront pour leur part leur enthousiasme et encourageront notre équipe avec leur ferveur habituelle.
L'identité du club
L'identité du GSHC n'est pas seulement liée aux résultats sportifs. Le soutien et respect dont nous bénéficions aujourd'hui, même en cette période délicate, est lié au travail que nos employés et bénévoles effectuent (accueil, spectacle hors glace, etc.), à notre implication en faveur de la relève par le biais de l'Association Genève Futur Hockey, et à nos nombreuses actions en faveur de la communauté et des causes caritatives via la Fondation du GSHC pour l'enfance et l'humanitaire.
Nous ne pourrons jamais garantir un résultat, mais nous pouvons vous assurer de notre passion pour l’excellence dans tous les domaines de notre activité. Et nous allons travailler fort, très fort, pour non seulement accéder aux Playoffs, mais gagner le titre ! Nous gardons espoir et la conviction que nous allons trouver les bonnes solutions. Notre «fighting spirit» (volonté de nous battre) et notre «winning spirit» (soif de succès) sont bien présents et ne disparaîtront jamais.
Nous souhaitons remercier les nombreux supporters du GSHC qui nous ont fait part de leur fidélité et de leurs encouragements en cette période difficile.
Hugues Quennec, Président