Durant les Playoffs, l’équipe du gshc.ch va avoir comme témoin privilégié le Canado-Suisse Cody Almond. Le numéro 89 des Aigles, ancien PostFinance TopScorer lors du début de saison, nous confiera ses impressions sur les matchs au fil des jours. A quelques heures du quatrième Acte, retour sur celui, fou, de jeudi soir à Berne.
Sentiment sur l’Acte III
C’était un match fou. Il y a eu beaucoup d’émotions, de bas et de hauts. Je pense que nous avons montré beaucoup de caractère pour nous remettre dans le droit chemin et faire face à autant d’adversité lors de ce match. Maintenant, nous devons tourner la page et passer au match suivant.
Après le 5-2 ?
Normalement, quand tu mènes 5-2 à six minutes du terme, tu ne devrais pas être rejoint par ton adversaire. Ce n’est pas une situation idéale que nous avons vécue jeudi soir. C’était d’ailleurs très frustrant… Nous avons dû faire face à beaucoup de pénalités en fin de première et début de deuxième périodes. Nous nous sommes tenus à notre plan de match puis nous avons trouvé les ressources nécessaires pour nous imposer lors de la prolongation.
5 joueurs sur le banc de pénalité
Il y a eu quelques décisions avec lesquelles nous ne sommes pas d’accord. Mais nous sommes restés calmes et avons pris sur nous de nous sortir de cette situation. Nous nous sommes concentrés sur notre façon de jouer qui nous rend si bons lorsque nous devons tuer des pénalités. En plus, Tobias a sorti les arrêts à ce moment. C’était une période importante du match. Ces quelques quatre minutes à 3 contre 5 passées sans encaisser de but était une belle performance de notre part. Ça nous a donné un très bon élan.
Acte IV
Hier, nous avons décortiqué le match de jeudi à la vidéo. Nous avons appris de nos buts et de nos erreurs. Ce soir, nous affronterons un Berne qui a tout à gagner. Mais nous serons devant nos supporters et aurons l’avantage de la glace. Nous devons continuer à appliquer notre système et notre plan de jeu, car, aussi longtemps que nous nous y tenons, nous aurons toutes nos chances de gagner.