15 mars 2016

GSHC – Lugano en stats

Pour la troisième année consécutive, il y aura une affiche entre le Genève-Servette Hockey Club et le Hockey Club Lugano, mais ce sera la première fois au stade des demi-finales. Présentation en statistiques de cette série.

Historique

Les patinoires des Vernets et de la Resega ont accueilli 26 duels chacune durant les saisons régulières depuis 2002. L’équipe locale s’est imposée à 17 reprises. Les Tessinois se sont imposés neuf fois à Genève, les Aigles huit fois au Tessin ; il y a eu un match nul à Lugano.

Au niveau des buts, les statistiques sont très également similaires. Le GSHC a inscrit 76 buts chez lui et 63 chez son adversaire ; Lugano a fait un peu mieux avec 78 réussites à la Resega et 64 aux Vernets.

Surtout, rappelons-le, les Aigles ont longtemps eu de la peine chez les « bianconeri » puisqu’ils ont acquis leur premier point le 23 décembre 2005 (2-2) et leur première victoire le 30 octobre 2009 (4-1) seulement ! Depuis, et hormis cette saison, ils se sont imposés au moins une fois à la Resega, ce qui n’a pas été le cas de leur adversaire aux Vernets.

En Playoffs, le bilan est largement favorable aux Grenat lors des deux séries précédentes. Il y a eu onze matchs entre les deux équipes (deux séries) : huit victoires servettiennes contre trois seulement pour les Tessinois. Les Luganais se sont imposés une seule fois aux Vernets (2-7 le 7 mars 2015). Malgré la fiche largement positive, le goal-average n’est que de +7 en faveur du GSHC.

Saison 2015-2016

Comme chaque année, la saison régulière a connu quatre duels entre les deux formations. Cette année, l’équipe évoluant à domicile s’est à chaque fois imposée. Mais les Tessinois ont réussi à prendre un point à Genève, le 30 janvier dernier lors du dernier affrontement.

Lugano n’a connu qu’une seule série de victoires. C’était entre le 1er et le 12 décembre. Il n’y a pas eu d’autres longues séries avec plus de trois succès, mais également pas de longue série de défaites (quatre maximum du 9 au 16 octobre).

Les Tessinois ont changé d’entraîneurs à cette période en limogeant Patrick Fischer pour le remplacer par Doug Shedden. Cette décision a permis aux Tessinois de passer au-dessus de la barre avant de s’accrocher à la cinquième place.

Pour rappel, les Aigles ont connu deux grandes séries de victoires : une de huit consécutives (du 24 octobre au 21 novembre) et une de six consécutives (du 22 décembre au 15 janvier). Hormis une série de quatre défaites du 15 au 24 septembre, ils ne se sont jamais inclinés plus de deux fois de suite. Ils ont terminé la saison (dix derniers matchs) avec une fiche de cinq victoires, une victoire en prolongation et quatre défaites.

Les compteurs

Comme l’année passée, l’attaque tessinoise s’est beaucoup reposée sur ses attaquants étrangers, les Suédois Linus Klasen et Fredrik Pettersson en tête. Les deux hommes ont terminé aux septième et huitième rangs en saison régulière. Il y a encore trois autres joueurs dans le Top 40 : Tony Mårtensson (27e), Damien Brunner (30e) et Gregory Hofmann (37e). Pour rappel, il n’y avait que Matt D’Agostini, Kevin Romy et Romain Loeffel dans ce même Top 40. Au niveau des défenseurs, seul Stefan Ulmer apparaît dans le Top 20, mais derrière Romain Loeffel (3e), Johan Fransson (12e) et Goran Bezina (16e).

En Playoffs, Kevin Romy a été le meilleur compteur des quarts de finale avec sept points. Le meilleur Tessinois, Linus Klasen, est quatrième avec cinq points, le même total que Romy avant l’Acte V. Dans le Top 10, on retrouve également deux Genevois (Goran Bezina et Matt D’Agostini) et un Tessinois (Fredrik Pettersson). Cependant, les défenseurs luganais ont inscrit des buts (4), contrairement aux Servettiens.

Les gardiens

En saison régulière, comme en quarts de finale, Robert Mayer et Elvis Merzļikins présentent des statistiques assez similaires. En saison, Robert a été meilleur en moyenne de buts encaissés (2,56 contre 2,76), mais le pourcentage d’arrêts est légèrement favorable au Letton à licence suisse (92,16% contre 92,23%).

En quarts de finale, Mayer a dominé son jeune vis-à-vis : 1,53 buts encaissés par match contre 2,08 et 95,74% d’arrêts contre 94,23%. L’Helvético-tchèque a reçu en moyenne 37,6 tirs par match ; le Letton en a eu 39.

Les situations spéciales

En saison régulière, Genève a eu le meilleur powerplay avec 25,14% de réussite. C’est largement mieux que leur adversaire des demi-finales avec 16,40%. Mais, en Playoffs, cette statistique s’est resserrée avec 26,67% pour Genève et 25% pour Lugano.

Le boxplay a également été une arme défensive pour les deux clubs. Les Servettiens ont été meilleurs avec 83,09% contre 81,56% pour Lugano en saison régulière. En Playoffs, Lugano a été meilleur avec 85,71%, contre 82,61% pour les Aigles.

Les Aigles ont inscrits six buts avec un homme de moins en saison régulière et déjà trois en Playoffs. Les « bianconeri » présentent une fiche de quatre réussites en saison régulière, mais aucune en Playoffs. Les deux équipes avaient encaissés cinq buts en supériorité numérique lors de la saison régulière ; les Grenat en ont encaissé un contre Fribourg.

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