01 mars 2016

GSHC – Fribourg-Gottéron en stats

L’affiche des quarts de finale sera donc une nouvelle affiche entre le Genève-Servette Hockey Club et le Hockey Club Fribourg-Gottéron, deux adversaires qui se connaissent pour s’affronter plus souvent qu’à leur tour. Présentation en statistiques de cette série.

Historique

Aux Vernets, il y a eu 43 derbies romands depuis 2002 et la remontée du GSHC en National League A. La fiche est clairement à l’avantage des Aigles avec 28 succès, 13 défaites et deux matchs nuls (à l’époque où ils existaient encore). La différence de buts est de +39 pour le GSHC (147-108).

A la BCF Arena (anciennement connue comme patinoire communale de Saint-Léonard), il y a eu 41 derbies. Jusqu’ici, les Grenat l’ont emporté à 22 reprises, contre 17 fois pour Fribourg et un match nul. Là aussi, le goal-average est favorable aux Servettiens avec une différence de +15 (124-109).

Mais ces fiches tiennent comptent de tous les matchs officiels (saisons régulières et Playoffs). En Playoffs, il y a eu deux séries pour un total de douze matchs. Là, l’avantage des Genevois est différent. Ils possèdent une fiche de huit victoires pour quatre défaites et une différence de buts de +11. Ce sont les Vernets qui ont été le principal théâtre des opérations et des succès servettiens, tandis que la patinoire fribourgeois est un terrain plus équilibré (trois victoires genevoises à deux et 13 buts marqués chacun).

Lorsque les deux équipes se sont retrouvées en Playoffs (2008 et 2010), les fiches entre les deux formations étaient favorables au GSHC (deux victoires et deux défaites en prolongations, goal-average de +4, lors de la saison 2008 ; cinq victoires et une victoire aux tirs au but, goal-average de +9, en 2010).

Saison 2015-2016

Il y a eu six derbies, comme chaque saison depuis 2009-2010. Les deux premiers, disputés au meilleur de la saison fribourgeoise, ont été gagnés par les Dragons. Les quatre suivants ont été gagnés par les Aigles. Il y a eu 16 buts fribourgeois et 23 genevois cette saison.

Les Aigles ont connu deux grandes séries de victoires : une de huit consécutives (du 24 octobre au 21 novembre) et une de six consécutives (du 22 décembre au 15 janvier). Hormis une série de quatre défaites du 15 au 24 septembre, ils ne se sont jamais inclinés plus de deux fois de suite. Ils ont terminé la saison (dix derniers matchs) avec une fiche de cinq victoires, une victoire en prolongation et quatre défaites.

De leur côté, les Dragons ont très bien débuté le Championnat avec huit succès de rang. Leur seule autre série positive a été de quatre victoires (du 8 au 16 janvier). Ils ont par contre connu une série de onze défaites consécutives (du 29 novembre au 3 janvier). Ils ont également connus trois séries de trois défaites. Lors des dix dernières rencontres de l’exercice, ils restent sur quatre victoires pour six défaites.

Les compteurs

Les deux équipes ont placé trois joueurs dans le top 40 des compteurs. Matt D’Agostini est le seul dans les quinze premiers. Julien Sprunger, le PostFinance TopScorer fribourgeois, est 23e. Kevin Romy et Andrei Bykov se tiennent avec 34 points (avantage aux buts pour le numéro 88 grenat), suivi par Romain Loeffel (35e) et Killian Mottet (40e).

Les défenseurs genevois ont été globalement meilleurs compteurs que les Fribourgeois puisqu’on retrouve quatre Genevois (Romain Loeffel, Johan Fransson, Goran Bezina et Jonathan Mercier) avant de compter le deuxième Fribourgeois (Yannick Rathgeb et Jérémie Kamerzin).

Les gardiens

Un gardien peut bien souvent faire basculer un match, voire une série, par ses performances. Il est donc intéressant de comparer les deux titulaires, Benjamin Conz et Robert Mayer. Les deux hommes ont signé quatre blanchissages durant la saison régulière, mais c’est là la seule statistique commune.

Le Jurassien de la BCF Arena est celui qui a le plus joué avec plus de 2800 minutes de jeu, soit deux matchs de plus que Robert Mayer (2700 minutes). Mais c’est l’Helvético-tchèque des Vernets qui a eu le plus de travail avec 1467 tirs reçus (1419 pour Conz). Toutefois Conz est celui qui a encaissé le plus de buts (132 contre 115 pour Mayer), accusant donc une moyenne de buts encaissés par match plus élevée (2,79 contre 2,56) et un pourcentage d’arrêts plus faible (90,70% contre 92,16%).

Enfin, les deux hommes seront importants à la relance. Si les supporters des Vernets ont l’habitude de voir Robert Mayer participer aux récupérations de puck et relancer le jeu depuis les bases arrières, Benjamin Conz n’est pas maladroit non plus avec sa canne, comme en témoigne ses trois assists, deux de moins que Mayer. Soit les deux meilleurs compteurs chez les gardiens !

Les situations spéciales

Enfin, le dernier point qui attire notre attention est la gestion des situations spéciales, soit les supériorités et infériorités numériques. Dans les deux catégories, les Aigles sont mieux lotis que leur adversaires puisqu’ils occupent le premier rang pour le powerplay (25,14%) et le deuxième pour le boxplay (83,09%).

Les Fribourgeois sont juste dans la moyenne suisse en supériorité numérique (20,30%), mais sont à la peine en infériorité numérique (onzième avec 75,15%). Ils sont toutefois moins pénalisés que le GSHC (environ 70 minutes de moins en boxplay).

Mais, lors des situations spéciales, la gestion des velléités offensives sera également capitale. En supériorité numérique, les Fribourgeois ont concédé six buts, soit un de plus que les Grenat. Avec un ou deux hommes de moins, les Aigles ont inscrit six buts, contre quatre pour les Dragons.

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